Alidhan : Lorde des dragonier le forum
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Lancedragon

Lancedragon


Nombre de messages : 176
Localisation : marne
Date d'inscription : 14/02/2007

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MessageSujet: recit suite   recit suite Icon_minitimeSam 17 Fév - 23:41

Lancedragon, a la veille du départ de son ami, se mit a entonner un poéme en son honneur afin qu'l trouve en lui la force de vaincre son plus grand ennemi, il regarda son frère de sang face à lui puis commenca sa prestation:
Prélude :

On dit d'elle que ce fut l'incarnation de la Déesse Calaelen, que sa bonté transcendait l'espace et même le temps. Sa force venait de son coeur et son esprit éprouvait les difficultés aisément. Mais à personnage exceptionnel rime destin tragique.

Malgr, dieu de la Mort, du Chaos et de la Destruction absolue jalousait étrangement Calaelen. Sans doute est-ce l'apanage des Dieux voués au mal : haïr par jalousie la beauté et la bonté. C'est cela qui le poussa à parsemer la vie de Dame Glad de mille pièges.

Chapitre Premier : Naissance.

A l'aube de sa naissance
Gragdish abandonna ses éléments,
Et dans son entière clémence
Fit teinter le ciel d'un soleil rougeoyant.

Calaelen elle-même bénit son berceau,
Insufflant son pouvoir par sa douceur
Elle fit d'elle un nouvel héros
Qui pourfendra de sa lumière toutes les rancoeurs.

Les Dieux la béatifièrent dans leur bonté
Mais Malgr ne fut pas de cet avis
Et chevaucha son Ombre jusqu'à l'orée
Puis de sa propre main la maudit.

Dans une forêt sans nom
Naquit alors l'enfant qui le lui donnerai,
Proche de ce puit sans fond
Qui à jamais la scellerai.

Chapitre Deuxième : Enfance.

Au dos de sa main paraissait la marque de Malgr, le noir dessin d'une vague cerclée de deux jets de flammes. Lors de sa naissance, sa mère la couvrit d'un simple bandeau qui devint plus tard une mitaine en cuire ornée de la licorne symbolisant le bon augure qu'elle apporta. Mieux vallait que personne ne sâche ce qu'il se cachait dessous, bien que les elfes soient emplis de sagesse, l'énonciation de Malgr leur était insupportable. Elle fut cependant éduquée comme tout elfe et présenta un talent unique dans l'Art Bénéfique au point de lui vouer un destin de soignante voire même de prêtresse à la Grande Calaelen, mais Malgr ne le voyait ainsi. Il fit appel à la Destruction, chevalier éternel à l'armure noire palliant une beauté froide, amère et envoûtante comme un poison létal. L'Immortel qui, à jamais, apparait au moment de la chute d'un château, d'un incendie fortuit et de tout cataclysme épouvantable.

Il vint le jour de ses dix ans, chevauchant son Ombre Divine à l'aspect ténébreux , dotée des mêmes yeux jaunes que son maître. La terre se fissura à la pose pourtant délicate de son pied et les murs à proximité de son épaule s'effritèrent langoureusement comme si une aura de destruction brillait autour de lui. Dans un mouvement fluide et continu, il bondit puis grimpa le long du mur jusqu'à arriver à sa fenêtre ; tendant la main sur la poignée, il défit le verrou et entra silencieusement accompagné du vent glacial de la nuit. Puis de sa voix sombre il sussurra au creux de son oreille d'un ton antipathique : «Que la destinée de Malgr s'abatte sur toi.» Glad se réveilla alors brusquement et ne pu voir que la forme indécise d'une épée la transpercer de par le ventre. Seul un cri étouffé fut perçut ; la nuit, elle, restait passiblement calme comme si l'effroi porté à la Dame imposait le silence.

Mais ce cri fut entendu par Calaelen et touchée indirectement, elle tomba à terre s'étouffant de rage et de frustration. Puis elle disparu du Royaume des Dieux, descendue en Lorndor pour sauver s'il l'était encore possible celle qu'elle avait chérie. Une forme diffuse apparu alors dans cette chambre baignée du mal de la Mort et du sang de Glad, teintant tout de même les murs d'une lumière opaline. Versant une larme, Calaelen s'agenouilla au chevet de sa Dame puis lui caressant le front elle l'embrassa amoureusement sur ses lèvres bleuies. Elle glissa ensuite sa main sur la plaie puis lui insuffla une part d'elle-même et aux toussotements de Glad disparu dans un nuage de papillons immatériels.

Chapitre Troisième : Adolescence.

Au lendemain du drame, la ville fut en effervescence au point de faire appel au conseil pour juger de cet événement. Beaucoup se posaient la question de ce qu'il pouvait y avoir sous le bandage de Glad et bien que sa mère la défendit de toute son âme, elle fut obligée de l'enlever. Le conseil, choqué d'avoir gardé une enfant portant la marque de Malgr, pris la décision de bannir celle-ci et de condamner sa mère pour avoir fait silence sur cette affaire. La jeune fille ne la revit jamais et appris bien plus tard que son châtiment fut la mort.

Glad se retrouva seule, errant de par le monde pour accomplir ce que Calaelen lui avait transmis. Les temps étaient rudes pour les Elfes, les conflits florissaient aux quatres coins de la frontière et ce fut avec plaisir qu'elle s'engagea dans le corps des soignantes. Elle pris son rôle à coeur et passa son temps sur les champs de batailles faisant profiter de son pouvoir aux êtres en déclin. Mais à Fleuve, Malgr pris connaissance d'une Elfe que l'ont considérait comme l'incarnation de la Déesse Calaelen ; tant par sa beauté que par son Art Bénéfique, et sut de suite qui elle était. Il fit alors appel au Chaos lui confiant le soin d'anihiler tout souffle de vie.

La bataille faisait rage depuis bientôt trois jours, rares étaient les accalmies mais c'est pendant l'une d'elle que Chaos fit son entrée. Elle s'avança d'une démarche grâcieuse et, malgré son titre, arborait une beauté proche d'un ange. Elle ne portait pas d'armure, juste une longue robe noire parsemée de blanc flottant au vent comme en symbiose avec les éléments. Son visage blême lui accordait une pureté indécente et de sa cécité, elle fit un charme redoutable. Mais elle ne dégageait de chaleur et lorsqu'elle s'adressa à Glad, on aurait dit que la tristesse l'animait : «Enchantée noble Dame, Malgr m'envoie pour faire de vous un être sans vie.» Sa froideur paralysa la Dame lui profitant ainsi ; elle sortit alors de sa robe deux chakrams qui fendirent l'air à une vitesse fabuleuse mais la foudre s'abattit sur les armes. Calaelen, Bactic, Balgrim et Frowyn apparurent au milieu de la plaine et de leur puissance repoussèrent Chaos jusqu'aux portes du royaume de Malgr.

Chapitre Quatrième : Sacre.

Les Elfes bénirent l'être protégé des Dieux et beaucoup firent un pélerinage pour la rencontrer. L'acclamation surprenante qui en émanait alors attira l'attention du Grand Conseil et plus particulièrement celle du Prince légitime : Círdan. Elle fut alors invitée aux diverses festivités et dut s'assoir à la droite du Prince, ce qui représentait un honneur particulier. Il ne fut alors pas surprenant d'entendre Cìrdan faire l'éloge de la Dame et ensuite de la demander en mariage, ce qu'elle accepta avec grand plaisir ; une certaine complicité s'était immiscée entre eux deux.

Vint alors le jour qui devait consacrer La Dame et Le Prince, mais Malgr comme à son habitude n'appréciait guère les moments de joie de Glad. Il fit alors appel à son plus fidèle serviteur : la Mort, qui répondit d'un sourire franc, se réjouissant de la sentence de son Dieu. La Mort se déplaçait pourtant rarement et encore plus exceptionnellement lorsqu'il s'agissait de le faire en public. Mais les circonstances et la fierté de Malgr l'obligèrent à se rendre à la cérémonie afin d'y accomplir le châtiment suprême.

Du haut des escaliers du palais culminait le couple qui s'offrait à la vue du peuple et dans une envolée d'oiseaux, les ménestrels se mirent à jouer de leurs instruments ce qui sonna le début de la cérémonie. Ce fut comme si l'instant avait été prévu pour la Mort ; comme une ombre furtive il se plaça à la hauteur de la Dame pour lui adresser le message de Malgr : «N'y voyez aucun acharnement de la part de notre Dieu, mais plutôt une nécessité à la vie même.» Il abaissa alors son épée, couperet du Destin, et ota la vie de Cìrdan qui s'affala sur le sol dans un regard vide de tout sentiment. Il agrippa alors le corps de sa main immatérielle puis le jeta vulgairement sur les marches provoquant stupeur et épouvante dans la foule. Il se retourna vers Glad et s'approcha de son visage, nez à nez, laissant paraître son regard d'eaux mortes transperçant ainsi la Dame comme une aiguille de glace en son coeur. Mais elle ne fit pas deux fois la même erreur, cette fois-ci elle riposta. Dans un éclair lumineux, ses deux mains s'abbatirent sur la Mort l'ensorcelant d'une magie dotée de la force de Calaelen et de la puissance de son coeur. Elle put alors lire le regard appeuré de la Mort s'amenuisant au fil de sa chute comme si l'épée même du Destin venait de le frapper, mais le corps disparu à l'impact laissant comme seul indice de sa présence le large manteau qui le recouvrait auparavant.

Chapitre Final : Malédiction.

Ô Dame Glad

Sous la coupe des arbres vous vous êtes égarée
Et l'ont dit que le destin frappa à votre nez,
Que de sa grande cruauté
Il vous fit dans ses racines asphixiée.

Mais votre force fut la vie
Et celui-ci faiblit puis rougit.
Devant tant d'animosité
Vous parveniez alors à vous libérer

Mais le malin fut rancunier
Et par sa volonté
Vous enferma dans un puit
Prisonnière à jamais de son lit.

La communauté en pleura d'émoi
Et fit de vous la Dame de ces bois
Grande est votre beauté
Et elle rayonne encore aujourd'hui l'été.

Epilogue :

A la mort de Cìrdan, Glad obtint le statut de Princesse et malgré sa tristesse elle accepta d'endosser le rôle de sa royauté. On pouvait l'apercevoir dans les jardins, errant au clair de lune, vêtue du manteau de la Mort et chantant une ode au Prince. Elle fit l'apogée du peuple Elfe pendant plusieurs centaines d'années, perpétuant l'Art Bénéfique et couvrant le royaume de sa bonté. Mais un jour elle ne parut plus, laissant pour compte un peuple miséricordieux de sa peine.

On dit toutefois qu'elle se rendit à son lieu de naissance, une forêt dans les contrées lointaines et que Malgr en personne descendit sur Lorndor pour achever ses désirs. Et bien qu'elle fut résistante, elle ne put échapper à son destin : mourir de la main du Dieu des morts.

Le peuple elfique tout entier fit de cette forêt son mausolée et lui attribua le nom de Douceur de Glad en hommage à sa personnalité altruiste. On dit aussi que Calaelen descendit des cieux pour bénir cette forêt et qu'à jamais la paix y règnerait.
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